Les blocs de compétences sont une alternative des formations longues durées pour acquérir ou développer des compétences en RH. Il s’agit en fait d’une partie de formation à valider dans le but d’obtenir un titre. En d’autres termes, il s’agit d’un moyen pour faire valoir une partie de ses compétences, sans passer par les formations continues. Découvrez les essentiels à savoir sur ce sujet, dans cet article.
Blocs de compétences : c’est quoi exactement ?
Un bloc de compétences est une partie d’un diplôme. Il s’agit alors des unités d’enseignement permettant d’exercer une activité professionnelle précise. Ces unités sont à évaluer, puis à valider en tant que composante d’une certification ou le titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). En effet, un parcours de formation peut engendrer plusieurs modalités pour obtenir des compétences. Les blocs de compétences assemblent une partie validée de la certification professionnelle. Pour la Commission nationale de la certification professionnelle, il ne s’agit pas d’un bloc ou d’un contenu de formation. Il s’agit plutôt d’un ensemble de compétence homogène et cohérent, notamment s’il est enregistré au RNCP.
Chaque bloc de compétences doit d’avoir un intitulé précis afin qu’il soit traçable et utilisable à tout moment en tant que formation. D’autre part, son contenu doit être clair pour mieux orienter les intéressés. Effectivement, une évaluation et une validation de la certification seront aussi des étapes indissociables à un bloc de compétences. À noter que le nombre de composantes formations autorisées dans une certification est limité. Aucun seuil minimum n’est requis, mais elle ne peut pas inclure plus de 7 blocs de compétences.
Les législations liées au bloc de compétence
Selon l’article L335-6 du code de l’éducation, les certifications et habilitations liées aux blocs de compétences peuvent être listées dans un inventaire spécifique de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). Dans cet inventaire des formations permettant d’obtenir une habilitation devenue obligatoire suite à un texte juridique peuvent figurer. Il peut aussi s’agir des certifications essentielles, mais qui ne sont pas éligibles pour attribuer un niveau ou un CQP. Pendant cet inventaire, trois catégories sont considérées. D’abord, l’obligation légale et réglementaire qui permet d’exercer une activité sur le territoire national. Ensuite, la CNCP estime la norme de marché, c’est-à-dire qu’elle identifie la valeur d’usage de la formation dans le cadre professionnel. Et enfin, elle évalue l’utilisation économique ou sociale du bloc de compétences.
Comment il peut se mobiliser dans diverses activités professionnelles ? Permet-il de maintenir le repère professionnel et le maintien dans l’emploi ? Etc. Le sujet du bloc de compétences est inscrit dans la Loi en 2015 dans le cadre du CPF (CPF Article L6323-6 du Code du travail R6323-8 et R6423-3 du code du travail). Il est également mentionné dans le Plan de formation (Art. L6321-1 du Code du travail modifié) et à la Période de professionnalisation (Art. L6324-1 du Code du travail nouveau).
Les avantages d’un bloc de compétence
Le bloc de compétences est une opportunité pour les professionnels de développer leurs compétences. Contrairement aux formations de cycle long, il permet de concilier facilement les études et la vie professionnelle en cours. Autrement dit, il est plus facile d’optimiser son employabilité étape par étape. En effet, les blocs sont à valider indépendamment, au rythme de chacun. D’autre part, opter pour les blocs de compétences permet de se centrer dans un domaine en particulier, sans être engagé à obtenir le diplôme dans son intégralité. D’ailleurs, une qualification sur un bloc précis peut être plus avantageuse qu’une formation ponctuelle promettant une attestation.
Outre les avantages pour les travailleurs, les entreprises peuvent également tirer profit de l’existence des blocs de compétence. Les différentes réformes de la formation obligent de plus en plus les entreprises à procurer, à ses salariés, diverses formations. Cela concerne plutôt les modules permettant d’adapter les compétences des employés aux évolutions liées à leur métier, voire au marché de l’emploi en général. Sinon, les entreprises peuvent également assurer une formation validée et certifiée à ses salariés, dans le but de les former sur un besoin précis par exemple. Il existe des multitudes d’options de blocs de compétences, tant ils sont variés. De plus, il est possible d’activer les dispositifs de financement en fonction du type de formation sélectionné. L’idéal est de choisir un bloc de compétence faisant partie d’une certification éligible au CPF (Compte Personnel de Formation).